La production d'énergie électrique est un enjeu majeur pour le bassin Rhône- Méditerranée, qui produit environ 25 % de l'énergie électrique française - principalement non-émettrice de carbone, tous modes de production confondus - et environ 60 % (35 à 40 TWh) de l'énergie hydroélectrique nationale.
Le volet énergie du plan Rhône doit permettre de contribuer au développement de la production d'énergie renouvelable sur l'axe Rhône-Saône tout en veillant à une gestion équilibrée de la ressource en eau et en respectant la qualité des milieux et des paysages.
Les eaux du Rhône permettent à elles seules une production moyenne annuelle d'électricité décarbonée de plus de 105 TWh : 90 TWh d'origine thermique, 15,5 d'origine hydraulique.
Baisser la consommation énergétique, notamment fossile, et augmenter la production d’énergie renouvelable le long de l’axe soit :
- Développer la connaissance sur les productions et consommations d’énergie le long de l’axe ainsi que sur les potentiels d’énergies renouvelables
- Développer la connaissance liée aux projets de sobriété et d’efficacité énergétique menés le long de l’axe
- Promouvoir les modes de transport doux pour les salariés des ports, zones industrialo-portuaires et entreprises situées le long de l’axe
- Accompagner les ports, zones industrialo-portuaires, entreprises et collectivités situés le long de l’axe à s’engager dans une démarche de normalisation ISO 50001 (management de l’énergie) et la mise en place de diagnostics des émissions de gaz à effet de sere
- Engager une étude pour valoriser la chaleur fatale en provenance des entreprises situées dans les ports et zones industrialo-portuaires le long de l’axe
- Evaluer le potentiel et les conditions de développement de la production d’énergies renouvelables sur la Saône et le Rhône ;
- Développer une stratégie de développement de voies navigables à énergie positive ;
- Développer le recours aux énergies renouvelables dans les ports et zones industrialo-portuaires
- Accompagner l’émergence de projets innovants de développement des énergies renouvelables et l’installation de démonstrateurs (projets en interaction avec l’axe)
- Elaborer et mettre en œuvre un schéma directeur d’avitaillement en énergies alternatives (H2, électricité, biogaz) pour la mobilité fluviale, ferroviaire et routière et répondre aux besoins des industriels et de l’intermodalité. Pour l’hydrogène, ce schéma devra étudier les modes de production et de stockage potentiellement mutualisés avec les activités industrielles des ports
- Porter à la connaissance des industriels les soutiens au déploiement et à l’innovation prévus au titre de France 2030.
Augmenter le nombre d’entreprises inscrites dans une démarche d’économie circulaire et baisser sensiblement les impacts des acteurs économiques implantés le long de l’axe (émissions de CO2, rejets de polluants, imperméabilisation...)
- Développer la connaissance des projets d’économie circulaire mis en œuvre le long de l’axe au sein des ports et des zones industrialo-portuaires notamment (production de biocarburants, recyclage et gestion des déchets, réduction des émissions industrielles par la valorisation des sous-produits, production et stockage d’énergie renouvelable et de récupération, logistique multimodale et/ou sobre en ressources) ;
- Animer, en collaboration avec SYNAPSE, un réseau interrégional sur l’économie circulaire impliquant les ports, les zones industrialo-portuaires et les entreprises volontaires situées le long de l’axe : organisation de webinaires, partage d’expériences entre industriels, etc.
- Analyser la cartographie des flux existants au sein des ports, des zones industrialo-portuaires et des entreprises situés le long de l’axe selon une méthodologie commune– identification des synergies de mutualisation et de substitution ;
- Accompagner les synergies de mutualisation et de substitution le long de l’axe et développer les usages de proximité ;
- Valoriser le CO2 issu des fumées industrielles au sein des ports, zones industrialo-portuaires et entreprises situées le long de l’axe ;
- Encourager l’avènement de nouvelles démarches selon des méthodologies de travail identiques dans les ports de l’axe via la définition d’une stratégie d’axe partagée ;
- Déployer le label « économie circulaire » dans les collectivités situées le long de l’axe.